☺️ La photographie culinaire est un art qui demande autant de technique que de créativité.
Un plat peut être délicieux, mais sans une bonne mise en scène et un éclairage adapté, il ne suscite aucune émotion à travers l’image ; il n’attire donc personne. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux et les blogs spécialisés, l’esthétique compte presque autant que le goût, mais capturer l’essence d’un plat ne se résume pas à appuyer sur un bouton ! Eh oui, derrière chaque cliché réussi, il y a des choix précis en matière de lumière, de cadrage, de couleurs et de textures.
Si vous avez envie de vous lancer dans la photographie culinaire mais que vous ne savez pas par quoi commencer, voici une liste des meilleurs conseils de professionnels que nous pouvons vous donner.
Miser sur la lumière naturelle est essentiel car une lumière trop artificielle peut altérer les couleurs et donner un rendu peu appétissant. La lumière du jour, douce et diffuse, permet de mettre en valeur les textures sans créer d’ombres trop marquées. Une prise de vue près d’une fenêtre, avec éventuellement un diffuseur pour adoucir les contrastes, donne souvent les meilleurs résultats.
Choisir le bon angle permet à chaque plat d’être mis en avant avec l’ensemble de ses caractéristiques, avec la bonne mise en relief. Les plats en hauteur, comme les burgers ou les gâteaux à étages, par exemple, sont plus photogéniques lorsqu’ils sont capturés en trois-quarts. À l’inverse, une pizza ou une soupe seront mieux mises en valeur avec une prise de vue du dessus. Tester différents angles permet d’identifier celui qui met le plus en avant les formes et les couleurs.
Jouer avec les couleurs et les contrastes pour une photographie culinaire se fait avec un fond et des accessoires bien choisis. Un plat coloré ressortira mieux sur un fond neutre, tandis qu’un plat aux tons plus sobres pourra être dynamisé par des éléments aux teintes vives. Comme en cuisine, l’équilibre est essentiel : trop d’éléments visuels risquent de distraire du sujet principal.
Soigner la composition et le stylisme vous assure des photos réussies. Pour ce faire, vous pouvez avoir recours à des ustensiles, des serviettes ou des ingrédients bruts autour du plat, créer une ambiance et raconter une histoire. Cependant, chaque élément doit avoir une fonction esthétique et ne pas encombrer inutilement l’image.
Travailler la texture des aliments est tout l’enjeu d’une photographie culinaire ; un plat doit sembler aussi appétissant que possible. Les sauces doivent être brillantes, les légumes frais et croquants, les viandes juteuses. Parfois, quelques astuces permettent d’améliorer le rendu : un pinceau trempé dans de l’huile pour raviver l’éclat d’un ingrédient, une légère vaporisation d’eau sur les légumes pour renforcer leur fraîcheur.
Utiliser un trépied vous assure une stabilité parfaite, évitant les flous indésirables et obtenant un maximum de netteté. Le trépied est un allié précieux, notamment lorsque la lumière est faible et que l’exposition doit être plus longue. Il offre aussi la possibilité d’ajuster précisément le cadrage sans risquer de bouger entre chaque prise.
Retoucher avec parcimonie permet d’améliorer légèrement les contrastes, la luminosité et la saturation, sans altérer la réalité du plat. Trop de filtres ou une modification excessive des couleurs peuvent donner un rendu artificiel, éloigné de l’aspect réel de la recette.
Malgré de bonnes connaissances et compétences, certains aliments, malgré leur goût délicieux, peuvent se révéler particulièrement difficiles à photographier de manière esthétique. C’est en effet le cas pour :
La photographie culinaire demande donc un savant mélange de technique et de créativité. Avec de la patience et quelques astuces, chaque plat peut devenir une œuvre d’art visuelle qui donne envie de passer immédiatement à table. N’oubliez pas d’utiliser un matériel de professionnel mais aussi de vous faire plaisir !
Cela doit se transmettre à travers vos clichés !